Clément
Messages : 118 Date d'inscription : 04/01/2008 Age : 32 Localisation : ICI
| Sujet: Re: Les Onze Mille Verges, Apollinaire Ven 11 Jan - 22:49 | |
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L'arabe
Messages : 11 Date d'inscription : 08/01/2008 Age : 81 Localisation : Oran
| Sujet: Re: Les Onze Mille Verges, Apollinaire Lun 14 Jan - 21:05 | |
| OUIII euhh OUIIIIIIII!!!!!! Je voudrais d'ailleurs profiter de l'occasion pour vous faire découvrir un poème souvent méconnu, à tort, rédigé peu de temps après sa trépanation par notre cher Guilloume Apoulinire: Nabil par un matin d'hiver Tant de fois humillié, battu par son père Marchait dans la pénombre, d'un pas blessé et lourd Seul, en manque d'amour, rôdant en bas des tours Pensait à Aicha, Fatima et Faiza Ignorant le danger, posté non loin de là. Soudain les hommes en bleu armés de matraques L'accueillirent gentillement dans leur humble quatre-quatre Nabil heureux de trouver menottés à l'arrière, Ses très chers amis Mohamed et Kader. | |
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Clément
Messages : 118 Date d'inscription : 04/01/2008 Age : 32 Localisation : ICI
| Sujet: Re: Les Onze Mille Verges, Apollinaire Mar 12 Fév - 13:29 | |
| Autre récit court érotrique, écrit par l'un des plus grand poète du XXème siècle, Guillaume Apollinaire, dans la veine des Onze mille verges: Les exploits d'un jeune Don Juan Cette nouvelle relate ainsi l'initiation amoureuse et sexuelle du jeune Roger, qui ignorant tout des choses de l'amour et du sexe, ira de découvertes en découvertes, au fil des pages de cette nouvelle, drôle et provocante, et assouvira tout ses fantasme, même les plus pervers, séduisant tout ce qui porte jupons, afin de parfaire son apprentissage.
"Comme la récolte était déjà rentrée presque toute entière, nous avions le droit, ma sœur et moi, de nous promener partout. Nous parcourions le Château dans tous les coins et recoins, depuis les caves jusqu'aux combles. Nous jouions à cache-cache autour des colonnes, ou encore l'un de nous, abrité sous un escalier, attendait le passage de l'autre pour sortir brusquement en craint de manière à l'effrayer. L'escalier de bois qui menait au grenier était très raide. Un jour j'étais descendu devant Berthe et je m'étais caché entre deux tuyaux de cheminées où il fasait très sombre, tandis que l'escalier était éclairé par une lucarne donnant sur le toit. Lorsqu'elle parut, descendant avec circonspection, je m'élançai en imitant avec force l'aboiement du chien. Berthe qui ne me savait pas là perdit pied de la grande frayeur qu'elle eut et, manquant la marche suivante, elle tomba de telle sorte que sa tête était au pied de l'escalier, tandis que ses jambes se trouvaient encore sur les marches. Naturellement sa robe était retournée et lui couvrait le visage, laissant ses jambes à découvert. Lorsque je m'approchai en souriant, je vis que sa chemise avait suivi sa robe jusqu'au-dessus du nombril. Berthe n'avait pas mis de pantalon parce que, comme elle me l'avoua plus tard, le sien était sale et que l'on n'avait pas encore eu le temps de désempaqueter le linge. C'est ainsi qu'il arriva que je vis pour la première fois ma sœur dans une nudité impudique."
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| Sujet: Re: Les Onze Mille Verges, Apollinaire | |
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