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 Histoire morbide...

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PetiteOrange

PetiteOrange


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MessageSujet: Histoire morbide...   Histoire morbide... Icon_minipostedMar 8 Avr - 11:36

Bonjour à tous et à toutes,

Je me suis permis de créer un nouveau sujet sur les histoires assez sanglantes, morbides, glauques...J'ai commencé une nouvelle histoire, qui, quand je l'aurais fini, sera publié. Il s'intitule Rendez-vous avec son inconscient, et parle d'une jeune fille, troublée, qui tue des hommes, pour assouvir ses cruelles pensées...

Je vous invite à lire mes premières pages que voici, et espère que cela vous plaira...

Soir de novembre, nuit sombre, rues désertes. Maëva marchait le regard avide dans ces rues qui lui offraient leurs éclairages des plus intenses et illuminaient ses pensées si obscures. D’un pas lent et las, elle se traîna parmi ces artères n’attendant que les véhicules qui vous guettent au coin de la rue. Il faisait froid dehors, ses mains étaient blanches, elle regarda sa montre, il se faisait tard. Elle rentra chez elle, démunie de toute âme, absorbée par les arbres en manque d’air.
Elle ouvrit la porte, qui laissa entendre un léger crissement comme on pourrait le découvrir dans certains films d’horreur. Elle se débarrassa soigneusement des affaires qu’elle portait, et alla tranquillement dans sa chambre, endroit le plus reposant. Elle se coucha sous la couette emplie de plume qui la chauffa au long de sa nuit. Elle se tournait et se retournait sans cesse, sans trouver une position confortable, elle frappa ses mains inconsciemment sur le rebord de la table de chevet. Enfin elle commença à prendre ce train pour le long voyage qu’était le sommeil.
Un homme s’approcha d’elle, négligemment vêtu, la barbe en broussaille, les cheveux en bataille. Elle ne pu distinguer son regard, car il avait la tête basse, fixant un point du sol. Elle n’osa lui parler de peur de paraître brusque à son égard, mais elle se retira tout de même et s’enfuit en courant. Cet homme ne lui inspirait confiance. Plus loin dans sa course effrénée elle vit à quelques mètres d’elle LA fille. Cette fille, Anna. Dans ses veines coulait une haine envers le monde entier, et en particulier envers Maëva. Celle-ci haïssait cette drôlesse qui lui avait fait purgé la peine d’être triste toute sa vie, en lui disant des mots honteux, des insultes.
Tout cela elle ne préférait plus y penser, car elle sentait la colère monter en elle, ses mains s’empourprer, et son cœur palpiter, à l’idée de la voir. Elle ne pouvait la supporter, si seulement elle avait un de ces couteaux de boucher que l’on aiguise jusqu’à ce qu’il soit bien tranchant, elle le lui planterait en pleine poitrine, pour qu’elle ressente la douleur que Maëva endure chaque jour de sa vie. Malheureusement elle n’en avait sur elle, elle pensera à en avoir un régulièrement à ses côtés, soit pour se défendre, soit pour faire taire les malencontreux qui la dévisageraient.
Maëva se réveilla, et sauta d’un bond, se dit que ce rêve n’avait aucune signification, regarda l’heure, quatre heures et seize minutes, et décida de se rendormir. Ses yeux se fermèrent subtilement tandis qu’un léger bruit de craquement comme quelqu’un qui marche sur un parquet, lui fit tendre l’oreille. Cette dernière écouta ce pas répétitif, comme le mouvement saccadé d’une horloge, le pas est régulier, sans hésitation. Elle se leva en prenant garde à ne faire aucun bruit. Elle n’enfila point ses chaussons, et prit une lampe torche, qu’elle alluma.
Maëva ouvrit la porte de sa chambre, tendit l’oreille, regarda à droite, puis à gauche, en se déplaçant à pas de souris. Elle vit une ombre, là-bas dans la cuisine, au rez-de-chaussée, où elle entreprit de se rendre. Elle descendit l’escalier sur la pointe des pieds, le plus discrètement possible, puis regarda à l’intérieur de la cuisine, personne. Celle-ci entra dans la pièce, prit un rouleau à pâtisserie ainsi qu’un couteau de cuisine, au cas où, pour se défendre.
Le bruit de pas avait cessé, et laissait place à un profond silence. Un verre se cassa. Maëva sursauta mais reprit ses esprits. Elle fila lentement vers le salon où devait sûrement être l’inconnu. Elle se déplaça de long en large, en se mettant en position de défense. Elle parcourut la pièce avec sa lampe torche. Ne voyant rien, elle se laissa tomber dans le fauteuil le plus proche d’elle. Maëva s’assoupit en vain, fatiguée de cette poursuite sans suite.
Fermant les paupières, elle commença à s’endormir. Mais elle sentit comme un léger souffle sur son visage, une présence autour d’elle, peut-être n’était-ce que son imagination qui lui jouait des tours. Pourtant cela paraissait si vrai, elle n’osait ouvrir les yeux. Maëva eut des frissons, elle se mit en état de pétrification, ainsi tout son corps devint dur, rien ne bougeait. Elle sentit cette haleine nasale repoussante, et une odeur d’alcool aussi.
Finalement, celle-ci ouvrit les paupières et devant elle se trouvait un personnage hideux, tel celui de son rêve, cet homme, vêtu de haillons se tenait devant Maëva. Elle n’eut d’autre réflexe que de l’assommer avec le rouleau à pâtisserie qu’elle empoignait fermement dans sa main droite. Elle lui tourna le dos, croyant qu’il ne se réveillera pas de ci tôt.
L’homme, pourtant, avait repris toutes ses forces, et commençait à l’étrangler. De sa main gauche, Maëva essaya de planter ce couteau sur son corps, tandis qu’elle sentait la dernière bulle d’air arriver à son cœur, partir de ses poumons. Pour finir elle réussit à planter le couteau dans son avant-bras gauche. Démuni de toute force, ce dernier retira ses mains de la gorge de Maëva. Comme ayant eu des pensées barbares, elle ôta l’ustensile tranchant, et avec des yeux noirs sur fond blanc, elle s’acharna sur lui de toute sa volonté.
Le sang, non pas rouge mais presque noir, giclait de partout. Maëva prit soin de regarder le mort avec son regard passionné, et de prendre son pouls, pour voir s’il ne laissait aucune trace de vie. Tout était bon. La jeune fille se débarrassa du corps en le traînant jusque dans sa cave où se trouvait une poubelle, même plutôt un container, dans lequel toutes ses autres victimes reposaient depuis un certain temps. A chaque fois, elle pensait à ne laisser aucun indice de ce qu’il venait de se passer.
Dans son duplex, situé en plein centre ville, elle avait veillé à ne mettre aucune moquette, aucun tapis, qui gardent les taches. Elle avait mis un lino assez facile à nettoyer, de couleur plutôt sombre de manière à faire ressortir sa tapisserie assez claire. Elle ne gardait chez elle, que ce dont elle avait besoin. Il n’y avait qu’elle qui avait les clés du duplex, personne ne savait où elle habitait, elle n’avait plus de contact avec qui que ce soit. Des amis, Maëva en avait. Ils existaient, dans sa tête, c’étaient eux qui lui disaient quoi faire. Personne ne savait que ces gens qu’elle avait tué pour assouvir sa volonté n’étaient désormais plus de ce monde. Et personne ne le découvrirai.


Oui le personnage principal porte mon prénom, mais non moi je ne tue pas dans la vrai vie...

Bonne lecture...
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ptitfuret

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MessageSujet: Re: Histoire morbide...   Histoire morbide... Icon_minipostedMer 9 Avr - 11:25

Effectivement assez morbide mais j'aime beaucoup cette veine et l'histoire a un style amer que j'aime beaucoup ^^
Bonne continuation!
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MessageSujet: Re: Histoire morbide...   Histoire morbide... Icon_minipostedJeu 10 Avr - 11:24

Morbide ouiiiii! mais ça n'en est pas moi ... extra... avec un bon suspens (prononcait suspen en Français), bonne continuation et bon séjour dans cette inconscient!

Mais pourquoi avoir choisi ton prénom manque d'inspiration ou .... ? Question affraid
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PetiteOrange

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MessageSujet: Re: Histoire morbide...   Histoire morbide... Icon_minipostedJeu 10 Avr - 11:30

N'ayez pas peur amis lecteurs, j'ai choisi mon prénom non pas parce que je suis une tueuse, mais parce que je me suis dit qu'apres tout pourquoi pas moi? Etant donné que le livre s'intitule "Rendez vous avec son inconscient", chacun porte en soi un inconscient qu'il ne connait pas, un tueur, un monstre...

Bonne journée à tous...
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PetiteOrange

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MessageSujet: Re: Histoire morbide...   Histoire morbide... Icon_minipostedVen 11 Avr - 11:28

Bonjour tout le monde,

Je vous donne une deuxieme partie de mon ouvrage, c'est un morceau du deuxieme chapitre, j'espère que vous aimerez.

A bientot...


II.

Que le monde est inculte ! Et ces personnes qui croient que tout va bien, que le monde est bon, ils ne savent rien. Chacun cache son propre jeu. Quelqu’un de plaisant extérieurement peut être détestable intérieurement. Nous avons tous une double personnalité. Non point atteint de schizophrénie, mais de dédoublement de la personnalité. Rien ni personne ne pourrait prouver cela, mais moi je sais.
Une part de vous fait le bien, des choses remarquables et gratifiantes qui vous mettent en valeur chaque jour. Mais vous taisez vos souffrances intérieures et les dévoilez en tuant vos propres ennemis, que ce soit par le regard, ou la vraie prise de pouvoir mentale. Votre cerveau manque d’oxygène et vous puisez dans celui des autres pour vous appropriez une vie. Cette vie vous l’aspirez et c’est votre force. Tuer chaque personne c’est une bouffée d’air, un an de plus à votre courte existence. Mais vous ne vous rendez compte des dégâts que vous causez.
Et si vous vous regardez dans un miroir, vous verrez votre ombre maléfique qui vous suit chaque jour, chaque nuit, ce fantôme de vos pensées. Cette image que vous reflète le miroir, vous l’avez crée vous-même, et ce que les autres voient en vous n’est pas ce reflet, mais votre vrai visage. Ce qu’il y a de véridique en vous, vous le cachez promptement derrière ce maquillage de glace.
Pourtant vos yeux sont votre façon de penser, mais vous les dominez, et ils ne laissent passer aucune émotion. Ces yeux qui vous laissent de marbre quand vous daignez à les observer. C’est ainsi que ceux qui vous regardent avec leur plus grande attention ne voient rien en vous, juste ce que votre visage peut dévoiler au cours des années. Tout cela pour vous dire ce qu’est une personne dans le monde aujourd’hui, à ce point là personne n’est parfait. Vous verrez par la suite, vos démons qui vous poursuivront au long de votre vie si vous commettez une chose pour le moins horrible.

Après cette palpitante nuit, - qu’elle n’avait d’ailleurs pas finie -, Maëva nettoya le couteau avec de la javel et l’aiguisa à nouveau pour qu’il soit bien tranchant. Il était trois heures et demi du matin, heure à laquelle le monde est mort en France. Elle n’entendait que la trotteuse de sa pendule, chaque seconde : tic-tac tic-tac...Elle n’était en aucun cas stressée par ce bruit.
La jeune fille décida alors d’aller se recoucher, si le sommeil la gagnait. Elle ne prit pas la peine de s’installer dans sa chambre et préféra rester en bas pour terminer sa nuit. Elle garda le couteau auprès d’elle en tant que légitime défense. Ses paupières se fermèrent délicatement et elle s’endormit.
Point de rêve, ou alors quelques-uns mais qui ne lui avaient pas marqué l’esprit. Maëva se réveilla et découvrit une légère cicatrice sur son bras droit. Celle-ci se demanda ce que cela pouvait être. Elle réfléchit. Elle n’y avait pas pensé mais la réponse était évidente, à force de se coucher sur son bras droit avec le couteau dans la main gauche, il n’était pas étonnant qu’elle se blesse.
« Aujourd’hui nous sommes le 18 novembre, il est neuf heures et demi du matin, la majeure partie de la France est dégagée. Les températures sont d’ordre de huit degrés en moyenne pour le nord, et de quinze degrés pour le sud. Bonne journée à tous sur France Info. »
« Ah, maudit réveil ! » se dit-elle intérieurement. Puis elle s’en alla déjeuner tranquillement. Point de café le matin pour elle, juste du pain avec de la confiture ainsi que deux verres de jus de raisin. Rien de tel pour démarrer une bonne journée.
Mais Maëva était très sceptique au sujet de la nuit dernière. Comment cet homme avait-il pu entrer chez elle par effraction ? Avait-elle laissé sa porte ouverte ? Il se pouvait que cela en soit en effet le cas ! On aurait dit qu’elle ne voulait pas se protéger du monde extérieur. Cela lui paraissait bizarre... Pourtant ce jour Maëva se sentait bien, peut-être n’étais-ce pas elle la veille qui avait commis ce meurtre. Elle s’en souvenait pourtant dans les moindres détails. Quelle était cette créature que la jeune fille devenait ? Une tueuse ? Mais pourquoi se posait-elle donc toutes ces questions ? Il n’y avait rien à dire, elle était une tueuse, une meurtrière, assoiffée de sang, passionnée par la mort. Tous les cadavres de ses malheureuses victimes reposaient dans des containers, ou certains –des plus beaux- hibernaient dans un congélateur.
Cependant, elle pensa à sa journée, qui venait de démarrer. Qu’allait-elle faire en ce jour ? Elle n’en savait rien. Peut-être du soir ferait-elle le tour de sa rue pour voir qui rôdait en ces lieux, et ainsi distinguer les personnes qui l’entouraient. Et elle le ferait tous les soirs, pour tenter de piéger une victime.
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ptitfuret

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MessageSujet: Re: Histoire morbide...   Histoire morbide... Icon_minipostedDim 13 Avr - 11:57

Une suite sans bavures, un parfait sans fautes, aucunes maladresses qui pourrait nuancer ce deuxième extrait (pas de mon point de vue en tout cas!). Je dis bravo donc (je sais, je commence à manquer d'originalité) et attend la suite ^^
Quant au Sieur Pimousse, je dirai que l'on peut prononcer le mot suspense de deux façon et que ce n'est pas la première fois que le français emprunte à l'anglais et que, du coup, nous devons prononcer ce mot avec l'intonation anglaise vu ses origines.
et qu'il y a des fautes aussi : geek
cet inconscient vu qu'"inconscient" est masculin cher ami ^^
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MessageSujet: Re: Histoire morbide...   Histoire morbide... Icon_minipostedLun 14 Avr - 20:28

Bonsoir tout le monde, je vous donne une troisième parti de mon roman...
J'espere qu'il va en faire chavirer plus d'un...

Mais pour le moment, il était dix heures du matin et elle n’était pas encore lavée. Maëva décida de se prendre une douche dans sa magnifique salle de bain. Elle se dirigea vers l’escalier, les monta, en les enjambant deux par deux pour aller plus vite, puis attrapa ses affaires rapidement dans sa chambre et cavala jusqu’à la salle de bain.
C’était une salle de bain rouge et noire comme elle aimait, très grande, avec une douche à carreaux rouge sang, un lavabo blanc ainsi que des toilettes blanches. On pouvait aussi apercevoir un miroir à forme ellipsoïdale d’environ cinquante centimètres, plat. Sur le lavabo était posé un rasoir, ainsi qu’une brosse à dent et un savon au lait.
Maëva posa son peignoir à proximité de la douche, et entra dedans, où le shampoing et le gel douche étaient posés à terre...
Après s’être lavé, habillé, et séché les cheveux, elle se maquilla avec du crayon khôl sous les yeux, du rouge à lèvre, et un fard un peu plus clair que sa peau initiale, ce qui lui faisait un teint pâle, des yeux de charbon, et une bouche à croquer.
Ses habits, étaient de couleur plutôt sombre, du noir surtout, mais quelques touches colorés tout de même tel du bleu, du rouge, et du jaune. Maëva n’était pas une jeune fille qui voulait se faire remarquer par ses accoutrements. Pour elle il n’allait de soi en aucun cas de s’exposer au soleil et arborer un teint brunâtre. Son visage presque blanc, et pur passerai neutre dans les rues.
Après s’être regardé quelques minutes dans le miroir, elle quitta la salle de bain et alla au rez-de-chaussée pour enfiler son trench noir et ses bottes. Sur le canapé du salon était posé son sac noir de taille moyenne, où elle pu introduire son téléphone portable, son couteau suisse, son miroir et ses gants en cuir.
Ainsi fini toutes ces choses, elle prit ses clefs, ouvrit la porte, quitta le duplex, ferma la porte à double tour.
Puis elle marcha d’un pas assez vif car la température du dehors était plutôt fraîche, certains trottoirs étaient même gelés. Elle se dirigea vers la boulangerie où elle se prit deux baguettes, puis couru se réchauffer au bar le plus proche. Elle entra, puis s’assit à une petite table et commanda au serveur un thé à la menthe. Elle vit un homme d’une vingtaine d’années assez séduisant au coin du bar, vers le comptoir. Il se tenait la tête et avait l’air désemparé, triste. Il noyait son chagrin dans un verre d’alcool. Maëva, suspicieuse s’approcha de lui, son thé à la main après avoir régler l’addition au serveur. De plus près il paraissait encore plus beau. Mais ses yeux cernés laissaient montré une déprime fatale. Pas un regard autre que sur le comptoir en bois d’ébène, les mains sur son verre, dos arrondi, détourné du monde réel. Alors Maëva s’approcha de lui et lui dit :
«Bonjour...
- Bonjour, répondit-il.
- Vous n’avez pas l’air d’allez bien Monsieur..., dit-elle.
- Anthony, Tony pour les intimes, et votre nom ? Quel est-il ? En effet je ne suis pas en pleine forme comme vous pouvez le constater, acquiesça-t-il.
- Je m’appelle Maëva. Que vous arrive-t-il ? dit Maëva.
- Oh Mademoiselle cela serait trop long à vous expliquer, surtout dans un endroit comme celui-ci, rétorqua-t-il.
- Vous avez raison. Je vous invite chez moi, aller venez donc, insista-t-elle.
- Je vous suis, dit-il. »
Ils partirent ensemble du bar pour se rendre chez la jeune fille. Anthony, déjà, avait retrouvé de la couleur sur son visage. Ses yeux étaient aussi moins tristes. Ils marchèrent d’un bon pas dans la rue, du fait de l’extrême fraîcheur de ce mois de novembre. Maëva habitait la rue Tiers Cime juste à deux cent mètres de là où ils se trouvaient. Maëva chercha les clés dans son sac mais ne les trouva pas. Son visage était rouge. D’agacement ou de honte, elle n’en savait rien, mais cela n’était certes pas bon. Alors elle fouilla dans sa poche de manteau et les trouva. Elle sourit à Anthony, puis ouvrit la porte et dit :
« C’est ici, entrez donc.
- Merci bien Mademoiselle, dit-il. »
Il entra et se dévêtit, elle fit de même, et mit pendre les affaires du jeune homme. Celui-ci regarda avec attention tous les objets qui se concentraient dans la pièce principale du duplex. Maëva invita Anthony dans le salon, et lui pria de s’installer sur le canapé, ce qu’il fît. Puis elle demanda à son invité :
« - Qu’est-ce que je vous sers ?
- Un rouge serait parfait, merci, dit-il en rougissant. »
Elle partit dans la cave, là où elle entreposait les cadavres, les surgelés, ainsi que les vins. Elle prit un 1959, très bonne année. Elle épousseta la bouteille pleine de poussière – celle-ci avait été abandonnée par les anciens propriétaires- et elle regarda la jolie couleur du vin. Elle monta les escaliers tranquillement et alla dans la cuisine. Elle passa dans le salon et dit :
« Ne vous inquiétez pas. J’arrive tout de suite, je prépare l’apéritif ! »
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